
Quand les rorquals s’échouent plus que la normale..
Depuis fin octobre, 4 cas d’échouage de rorqual commun ont été enregistrés sur la façade atlantique.
- le 25 octobre, 1 rorqual femelle de 20 m à Ars-en-Ré (Charente-Maritime)
- le 28 décembre, 1 rorqual mâle de 17 m au Verdon-sur-mer (Gironde)
- le 3 janvier, 1 rorqual mâle de 17 m à Naujac-sur-mer (Gironde)
- le 7 janvier, 1 jeune rorqual de 7 m à Plobannalec-Lesconil (Finistère).

- Pour chacun de ces individus, des examens ont pu être réalisés sur place bien que cela nécessite d’importants moyens logistiques. Ces opérations furent menées sur le terrain par le RNE avec l’aide, entre autres des préfectures et des communes concernées.
A l’examen, ces rorquals étaient très frais, des écoulements de mousse sur l’évent, du sang frais et des hématomes attestaient d’une mort agonique probablement sur la grève (échouage vivant). Autre point commun, ils apparaissaient tous d’une extrême maigreur et comportaient un estomac vide. Excepté pour le jeune, d’importantes infestations parasitaires au niveau des reins ont été relevés.
Tous ces éléments tendent à montrer un système immunitaire affaibli pour ces animaux et donc probablement une cause de la mort pathologique (signes d’un virus ou d’une maladie).

- Le suivi organisé depuis 40 ans par le Réseau National Echouages -bien que compliqué sur des animaux de cette taille- permet de mettre en avant une situation similaire qui s’est déjà présentée en 2004. Cette année là, 7 rorquals communs ont été retrouvés fraîchement échoués sur la façade atlantique alors que la moyenne est 1 à 2 rorqual/an. Ils présentaient également un état de maigreur marqué et de nombreuses infestations parasitaires rénales.
Le suivi organisé depuis 40 ans par le Réseau National Echouages -bien que compliqué sur des animaux de cette taille- permet de mettre en avant une situation similaire qui s’est déjà présentée en 2004. Cette année là, 7 rorquals communs ont été retrouvés fraîchement échoués sur la façade atlantique alors que la moyenne est 1 à 2 rorqual/an. Ils présentaient également un état de maigreur marqué et de nombreuses infestations parasitaires rénales.
Le même scénario semble se répéter cette année sans que l’on ait forcément la réponse à ce phénomène inquiétant pouvant être « naturel » mais peut-être lié plus indirectement à une dégradation de la ressource ou de l’habitat des rorquals communs.