
En janvier et février 2016, une trentaine de cachalots s’échouaient sur les côtes de la mer du Nord. Depuis, l’analyse du contenu de leur estomac a révélé que 9 individus sur les 22 examinés avaient ingérés en mer des déchets d’origine humaine : débris de matériel de pêche, cordages, sacs plastiques, emballages alimentaires, capsules de café et même un débris de voiture.

Le cachalot échoué dans le Pas-de-Calais le 2 février 2016 remporte la triste palme de l’individu présentant la plus grande quantité de déchets retrouvés dans l’estomac : 25 kg !

Bien que les débris retrouvés ne semblent pas à l’origine de la mort de ces animaux, les résultats de cette étude démontrent la forte exposition des grands prédateurs aux déchets en mer.

Le suivi des déchets est ainsi l’un des enjeux forts de l’évaluation du Bon Etat Ecologique des eaux marines européennes et notamment dans le cadre de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin.

Retrouvez l’intégralité de l’article scientifique : http://dx.doi.org/10.1016/j.marpolb…