La Rochelle, France
05.46.44.99.10 (7 jours/7)

DREAM

Devenir des rejets en mer ?

Suite à la mise en place de l’obligation de débarquement des rejets issus de la pêche, le projet Ifremer DREAM (Devenir des Rejets de l’Air au fond de la Mer) a été élaboré afin de mieux comprendre le processus de réintégration de cette biomasse dans l’écosystème. Ces rejets, en surface, constituent une part non négligeable de la ressource alimentaire pour 52 % des espèces d’oiseaux marins tel que les fous et les laridés (i.e. goélands et mouettes). Ils ont même un impact direct sur l’écologie alimentaire, la reproduction et la dynamique des populations de ces espèces. Cependant, malgré de nombreuses études réalisées sur la relation entre les rejets de pêche et les oiseaux marins, la part prélevée par la prédation aviaire est encore peu connue.
Suite à la mise en place de l’obligation de débarquement des rejets issus de la pêche, le projet Ifremer DREAM (Devenir des Rejets de l’Air au fond de la Mer) a été élaboré afin de mieux comprendre le processus de réintégration de cette biomasse dans l’écosystème. Ces rejets, en surface, constituent une part non négligeable de la ressource alimentaire pour 52 % des espèces d’oiseaux marins tel que les fous et les laridés (i.e. goélands et mouettes). Ils ont même un impact direct sur l’écologie alimentaire, la reproduction et la dynamique des populations de ces espèces. Cependant, malgré de nombreuses études réalisées sur la relation entre les rejets de pêche et les oiseaux marins, la part prélevée par la prédation aviaire est encore peu connue.

L’objectif du volet « oiseaux » conduit par PELAGIS, est de chiffrer la quantité de poissons consommée par les oiseaux lors des rejets, et en déduire la quantité restante qui retourne directement dans l’environnement.
Dans un premier temps, le phénomène va être étudié par une approche spatiale basée sur des données déjà existantes récoltées lors des campagnes océanographiques MEGASCOPE réalisées principalement dans le Golfe de Gascogne et en Manche (PELGAS, EVHOE, IBTS et CGFS). Dans un second temps, une approche de consommation plus quantitative sera réalisée. Via un travail de modélisation y seront intégrées de plus fines informations récoltées lors d’évènements de rejets sur la composition du flock d’oiseaux suiveurs (espèces, nombre d’individus, classes d’âge etc.) et sur la composition des rejets (composition, biomasse, flottabilité). Ce modèle permettra également d’intégrer des données issues de chalutiers professionnels afin de coller davantage à la réalité.
A terme, nous espérons obtenir des éléments de réponses écosystémiques comme la dépendance des oiseaux aux rejets, ainsi qu’une compréhension du phénomène pour aider à la gestion de la ressource notamment par l’action de rejeter en mer.