La Rochelle, France
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Suivi Argos des phoques à St Pierre & Miquelon

Du 11 au 15 septembre, une équipe d’une douzaine de personnes de métropole et de Saint-Pierre-et-Miquelon est partie sur les eaux de l’archipel pour poser des balises Argos sur cinq phoques veaux-marins (Phoca vitulina) et deux phoques gris (Halichoerus grypus). Ce programme scientifique a pour objectif de mieux connaître ces mammifères marins, leur utilisation de l’habitat et leurs interactions avec les activités humaines.


Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet COPEMAM, qui vise à mieux comprendre les conflits entre pêche et mammifères marins dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ce suivi s’attache notamment à étudier les zones de chasse des phoques et les échanges avec les colonies canadiennes (notamment à Terre-Neuve). Ce programme est co-financé par l’Office français pour la biodiversité (OFB) et la Direction du territoire, de l’alimentation et de la mer (DTAM) de Saint-Pierre-et-Miquelon.


Départ en mer pour l’équipe dirigée par Cécile Vincent, chercheuse au Centre d’Études Biologiques de Chizé (CNRS-La Rochelle Université), constituée d’agents de la DTAM et du Service territorial de l’OFB de Saint-Pierre-et-Miquelon, ainsi que d’agents de l’OFB à Brest et au Parc naturel marin d’Iroise.


Les phoques sont alors capturés puis transportés sur la grève la plus proche pour effectuer la pose de la balise.
Les balises Argos sont collées sur le pelage du phoque à l’arrière de la tête et restent en place jusqu’à la mue annuelle des animaux. Elles peuvent ainsi émettre pendant plusieurs mois, renseignant la position mais aussi la profondeur et les accélérations des individus, ce qui permet de connaître leurs zones de chasse.


Carte du suivi septembre 2019-mars 2020


Sur les 5 phoques suivis en 2019, certains ont parcouru plusieurs centaines de km alors que d’autres n’ont pas quitté l’archipel.


En 2019, 5 phoques ont été balisés et suivis par le Centre d’Études Biologiques de Chizé. Les 7 animaux balisés en septembre 2020 seront suivis jusqu’à l’arrêt de l’émission des balises, dans 5 à 6 mois. Les résultats définitifs de cette étude seront connus en 2022.


> Plus d’informations et l’interview de Benjamin Guichard sur le site de l’OFB

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